18 mars 2010
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Qui a tué le militant de l'Eta ? L'autopsie de son corps accréditait l'idée d'une mort natrurelle due à sa maladie. Mais une révélation du quotidien El Mundo fait remonter à la surface l'hypothèse d'un attentat d'un réseau de police parallèle.
Le 18 avril 2009 au matin, Jon Anza prend le train à Bayonne pour se rendre à Toulouse, où il doit passer quelques jours. Sa compagne, qui le conduit à la gare, ignore chez qui il se rend et
n'a pas de numéro où le joindre. Elle reçoit juste l’assurance qu’il l’appellera à son retour. Trois semaines plus tard, sans nouvelles de lui, sa famille et ses proches signalent sa
disparition à la police et tiennent une conférence de presse.
La justice est saisie. Une enquête est ouverte par le parquet pour « recherche des causes d'une disparition inquiétante ». L’affaire est confiée à la police judiciaire de Bayonne. Trois jours plus tard, dans un communiqué daté du 18 mai, publié le surlendemain dans le quotidien basque Gara, ETA révèle que Anza est l’un de ses membres et pousse l’audace jusqu’à préciser qu’un rendez-vous lui a été fixé le 18 avril, à Toulouse, afin qu'il remette une forte somme d'argent (provenant sans doute de « l’impôt révolutionnaire ») sans en préciser le montant. Du jamais vu.
La justice est saisie. Une enquête est ouverte par le parquet pour « recherche des causes d'une disparition inquiétante ». L’affaire est confiée à la police judiciaire de Bayonne. Trois jours plus tard, dans un communiqué daté du 18 mai, publié le surlendemain dans le quotidien basque Gara, ETA révèle que Anza est l’un de ses membres et pousse l’audace jusqu’à préciser qu’un rendez-vous lui a été fixé le 18 avril, à Toulouse, afin qu'il remette une forte somme d'argent (provenant sans doute de « l’impôt révolutionnaire ») sans en préciser le montant. Du jamais vu.
MAM et Sarkozy accusés par les nationalistes basques