Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 10:43

Par Estelle Dumout | Rue89 Formation | 07/09/2011 | 10H33

    « Keylogger » : le gros mot est lâché. Les logiciels espions font leur entrée officielle dans l'arsenal que la police peut utiliser pour mener des opérations de surveillance, dans le cadre d'enquêtes visant les terroristes présumés ou les personnes suspectées de crimes en bande organisée. La loi Loppsi 2 sur la sécurité, promulguée en mars 2011, restait dans le flou sur les moyens exacts donnés à la police pour surveiller communications et données numériques.

Les circulaires diffusées par le ministère de la Justice fin août sont plus précises : elles expliquent aux procureurs et policiers comment ils doivent concilier les interceptions téléphoniques et électroniques standards avec les nouvelles « mesures de captations informatiques » prévues dans le texte.

Contourner la perquisition

Pour Benoît Tabaka, juriste spécialiste du droit d'Internet et directeur des affaires juridiques de PriceMinister, les policiers pourront fouiller plus loin que jamais :

« Ces nouveaux dispositifs ne visent plus uniquement les correspondances, mais toute forme de document informatique. »

 

Ces documents seront interceptés grâce à un dispositif greffé physiquement sur l'ordinateur de la personne surveillée, ou via des logiciels espions de type keylogger (enregistreurs de frappe), installés à distance. Il s'agit du même type de mouchards que certains pirates utilisent à des fins malveillantes pour voler des informations personnelles aux internautes ou s'introduire dans certains réseaux.

Pour la première fois, la circulaire officielle mentionne clairement ces outils, et leur finalité pour la police :

« La prise de connaissance de fichiers informatiques stockés dans un ordinateur ou un périphérique (et non de simples paroles ou images) à l'insu de l'utilisateur, alors même que ces fichiers ne seraient pas accessibles par le biais d'une sonorisation mais uniquement par le biais d'une perquisition. »

 

Il pourra s'agir de tout type de documents, par exemple un article tapé dans un traitement de texte, ou bien des conversations instantanées via un réseau crypté. Peu importe que l'information soit destinée ou non à transiter par les réseaux. Comme l'explique Benoît Tabaka :

« Ce dispositif permet de contourner le cryptage des données, puisqu'on peut récupérer directement l'information tapée sur le clavier ou visible sur l'écran de l'ordinateur. Il détourne aussi le principe de la perquisition en permettant d'avoir accès à des données effacées, voire même jamais enregistrées sur le disque dur. »

 

Le véritable enjeu : la mobilité

Comme pour les interceptions téléphoniques, la mise en place d'une captation informatique doit être ordonnée par un juge d'instruction. Les policiers doivent mentionner avec précision le lieu de cette captation, pour identifier l'appareil visé, et contrôler le fait que la surveillance s'exerce bien sur le territoire français.

Pourtant, l'enjeu porte plus sur les téléphones mobiles, les ordinateurs portables ou les tablettes numériques que sur les ordinateurs fixes, selon Benoît Tabaka.

« Comment garantir qu'une captation a bien lieu en France, alors que la personne surveillée peut se connecter depuis n'importe quelle localisation et donc enclencher le dispositif d'enregistrement des informations ? Si une telle surveillance avait lieu, cela reviendrait à laisser un policier français pénétrer dans le domicile d'un suspect à l'étranger sans commission rogatoire internationale. »

 

De même, comment être sûr, avec des ordinateurs fonctionnant en réseau ou dans le cadre d'une connexion partagée, que le logiciel espion est installé sur la machine de la personne réellement visée ? Et que faire de la somme conséquente de documents récoltés par ce biais, qui ne concerneront pas tous l'enquête ?

Ce sera aux juges d'être les garants des libertés et de dire ce qui est recevable ou non, note le juriste, mais de beaux casse-têtes les attendent.

Partager cet article
Repost0
15 août 2011 1 15 /08 /août /2011 15:12

concert-17

Le samedi 17 septembre, au Piboulio, à Sainte-Croix-Vallée-Française, à partir de 20h, concert de soutien à Kalimero Sous le Soleil.

Au programme:

Ethnopaire (techno-punk-psychédelic),

Ca (c'est ça et c'est comme ça!),

Père Bruno (one man show),

et Marylin-Rambo (noise-punk-jazz expérimental),

DJ fool feu,

projection... a boire et à manger. Entrée prix libre.

 

Kaliméro sous le soleil, c’est quoi au zuste ?

Parce que le quotidien de ceux qui ne possèdent rien ou pas grand-chose consiste à survivre dans un monde où s’intensifient contrôle, exploitation et répression. Parce que, souvent, les griffes de la justice se referment sur ceux qui luttent contre ce monde capitaliste...

Plutôt que de rester isolés face à la police, aux tribunaux et au monde carcéral, il est nécessaire de développer des solidarités entre ceux qui sont confrontés aux offensives du système pénal. Le collectif Kaliméro sous le soleil se propose d’aider financièrement les inculpés (envois de mandats mensuels aux prisonniers, prise en charge des frais de défense lorsque le besoin s’en fait sentir...). Davantage qu’une caisse de solidarité, Kaliméro sous le soleil est donc un outil pour intensifier les rapports de force face à la justice de classe, en faisant circuler les informations sur les procédures et incarcérations en cours, en appelant éventuellement à des rassemblements devant les tribunaux, en tissant des jonctions entre les différentes luttes. Plutôt que d’invoquer en pleurnichant une position de victime, de crier au dysfonctionnement de

la justice ou de la démocratie, ou de baisser la tête en se limitant à des actions défensives, Kaliméro propose de reprendre l’offensive contre ce monde du fric et des flics. Commencer par réfléchir sur les mécanismes de la répression pour s’adapter à son évolution, ne pas reproduire les erreurs passées qui ont pu conduire à des inculpations...

La solidarité est une arme !

Partager cet article
Repost0
13 août 2011 6 13 /08 /août /2011 07:54

  

"Charlie Bauer a cassé sa pipe dimanche 7 août 2011. Fait chier. Un petit docu, « Charlie Bauer, Marathonien de l’Espoir » lui avait été consacré il y a quelques années, l’occasion de revenir sur son parcours entre banditisme et révolution.


Communiste, anarchiste, adepte de la guérilla, compagnon de Jacques Mesrine, braqueur et trafiquant recherché par toutes les polices, puis prof de phi­lo­so­phie… Charlie Bauer était un personnage hors du commun....."


La suite sur le site de Rebellyon.info :

 

http://rebellyon.info/Salut-Charlie-Ceux-qui-vivent-sont.html

Partager cet article
Repost0
28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 09:25

arton9420-7cbedIl ne s’agit pas ici de tenter de ramener à nous la couverture médiatique des drames norvégiens. Ou de comparer ce qui n’est pas comparable. Mais de montrer dans quelle mesure les violences et les théories d’Anders Breivik ne sont pas celles d’un fou, d’un néo-nazi taré ou d’un loup solitaire [1] égaré qui aurait grappillé sur internet des idées alambiquées pour s’en faire une folle croisade... Mais qu’elles sont représentatives d’un courant dont les théories et pratiques sont malheureusement connues sur Lyon.

 

Cibler et attaquer les personnes opposées au racisme

Depuis 18 mois, les vio­len­ces d’extrême droite contre des mili­tant-e-s anti­ra­cis­tes, anti­fas­cis­tes ou tout sim­ple­ment liber­tai­res se sont mul­ti­pliées à Lyon. Celles qui ont fait l’objet de plain­tes ont cumulé plus de 270 jours d’ITT, sans comp­ter celles qui n’ont pas été trans­mi­ses à la jus­tice comme la der­nière. La plu­part d’entre elles n’ont rien à voir avec des ren­contres mal­heu­reu­ses dans une ville deve­nue trop petite pour un mou­ve­ment liber­taire rela­ti­ve­ment implanté et des mou­ve­ments racis­tes radi­caux cher­chant à s’affi­cher sur le ter­rain. Le Préfet a beau parler d’une gué­guerre, expli­ca­tion bien pra­ti­que reprise par la plu­part des jour­naux locaux, il s’agit en fait d’une stra­té­gie au long cours de ter­ro­ri­sa­tion, de plus en plus grave. Pour ne citer que les épisodes lyon­nais les plus mar­quants sur cette ques­tion depuis début 2010 [2] : 
- atta­que d’une manif anti­ra­ciste contre le projet de loi Besson ; 
- attente et agres­sion de mili­tants syn­di­ca­lis­tes reconnus comme tel alors qu’ils vont au res­tau­rant, avec barres de fer et chaî­nes de vélo ; 
- guet-apens de per­son­nes iso­lées sor­tant d’un concert dans un squat, à coups de barre de fer et de battes de base-ball ; 
- agres­sion de mili­tants dif­fu­sant des tracts à l’entrée d’un lycée, au gomme-cogne ; 
- suivi, attente et agres­sion vio­lente d’une per­sonne iden­ti­fiée comme étant proche d’anti­fas­cis­tes dans son hall d’immeu­ble.

Nervis d’extrême-droite devant la cathédrale St Jean lors du Kiss-In

IMG_6766-fe98b-ef200.jpg

Il nous semble que Breivik, dans toute sa para­noïa et son délire, a pla­ni­fié, orga­nisé son mas­sa­cre en pre­nant la mesure de la haine dif­fu­sée à l’encontre des per­son­nes qui sont ici oppo­sées au racisme d’Etat, et celles en Norvère repré­sen­tant poli­ti­que­ment un sou­tien aux per­son­nes immi­grées. Tous les jours des mes­sa­ges de ce type sont publiés par de poten­tiels Breivik sur leurs sites de pro­pa­gande, de Novopress [3] à Fdesouche [4], comme sur les forums des jour­naux indus­triels, du Progrès au Figaro en pas­sant Libération, qui leur ser­vent de for­mi­da­bles cais­ses de réso­nance.

En abat­tant froi­de­ment des dizai­nes de jeunes du Parti tra­vailliste, Breivik cher­che à mon­trer à cette mou­vance isla­mo­phobe plus ou moins orga­ni­sée tout à la fois une cible et un modus ope­randi à suivre. Cette mou­vance s’y reconnait d’ailleurs : elle dénonce dans cet atten­tat un com­plot franc-maçon tout en for­mu­lant des mena­ces simi­lai­res à peine voi­lées et en trou­vant des excu­ses au mas­sa­cre (Riposte Laïque, Bloc Identitaire, etc.).

" Pourquoi a-t-il ciblé ses com­pa­trio­tes et non ceux qui font l’objet de ce qui serait, d’après la presse, sa haine ordi­naire, les musul­mans ? Si la chose était avérée, je l’expli­que­rais tout sim­ple­ment par le détour­ne­ment de sa haine envers ceux qui ont toléré, rendu pos­si­ble ce mul­ti­cultu­ra­lisme et le rem­pla­ce­ment de popu­la­tion qui lui serait devenu insup­por­ta­ble. " 
Riposte Laïque [5]

L’extrême-droite lyon­naise, néo-nazie ou « iden­ti­taire », n’a elle pas attendu Breivik, même si ses actes peu­vent paraî­tre anec­do­ti­ques au regard d’Utoeya. Cette vio­lence prend la forme quasi reli­gieuse d’une puni­tion à l’égard non pas des immi­gré-e-s mais de celles et ceux, qui, cons­ciem­ment, volon­tai­re­ment, pen­sent que l’immi­gra­tion ne doit pas servir de main d’oeuvre cor­véa­ble à merci qu’on jette quand on n’en a plus besoin, qui refu­sent qu’une reli­gion fasse office de bouc-émissaire cari­ca­tu­ral, ou qui n’ont pas le sen­ti­ment para­noïa­que de perdre leur culture (cari­ca­tu­rée, fan­tas­mée) au contact des autres.

L’acte lui-même de Breivik, par son carac­tère mons­trueux, de masse, a pour effet (ou pour but) de désin­hi­ber la vio­lence des isla­mo­pho­bes, en la légi­ti­mant théo­ri­que­ment d’une part, et d’autre part en ren­dant mineure toute future agres­sion. Il faudra long­temps espé­rons-le avant qu’un mas­sa­cre de cette ampleur ait à nou­veau lieu en Europe mais il reste toute la place à ces vio­len­ces quo­ti­dien­nes, de har­cè­le­ment, atté­nuées par avance par la radi­ca­lité de cette décla­ra­tion de guerre.

Breivik, un nazi ? Identitaire plutôt

Alors que l’on se plait chez nos éditocrates à nous res­sor­tir le cliché des nazis, et avec elle une peste brune cari­ca­tu­rale, tatouée jusqu’au cou, bête à manger du foin avec une pas­sion com­pul­sive pour l’ico­no­gra­phie de la seconde guerre mon­diale [6], il nous semble impor­tant d’ana­ly­ser le dis­cours de Breivik pour le situer clai­re­ment dans la famille de l’extrême-droite. Il se dis­so­cie très clai­re­ment des nazis [7], dont il qua­li­fie l’idéo­lo­gie de « hai­neuse ». Il appa­raît beau­coup plus proche théo­ri­que­ment des Identitaires, implan­tés entre autres à Lyon, notam­ment : 
- par la cen­tra­lité de son isla­mo­pho­bie ; 
- à tra­vers la para­noïa d’une extinc­tion cultu­relle de l’Ouest de l’Europe (l’Occident) ; 
- par son sou­tien affirmé à la poli­ti­que de l’Etat israë­lien [8].

Accessoirement, il est en rup­ture avec une extrême-droite par­le­men­ta­ri­sée, plus rin­garde théo­ri­que­ment, et peut-être moins radi­cale dans ses propos. Pour autant il n’est pas hos­tile à la conquête du pou­voir par les urnes, comme nos Identitaires, tandis que chez les néo-nazis cela tient actuel­le­ment de l’épiphénomène. Les Identitaires ont bien reconnu leur proxi­mité théo­ri­que, en héber­geant rapi­de­ment en Russie la vidéo de Breivik pour pou­voir la dif­fu­ser à la une de leur pseudo agence de presse [9] Novopress le len­de­main du mas­sa­cre, ainsi que son traité pra­ti­que de ter­ro­ri­sa­tion.

La ques­tion qui taraude : com­bien d’Identitaires fran­çais ont-ils reçu le mail de Breivik du 21 juillet qui conte­nait son opus­cule [10] ? Il est à peu près sûr que cer­tains l’ont reçu, étant donné 
- les liens qui ne sont plus à démon­trer du nor­vé­gien avec l’English Defence League anglaise [11] ; 
- les rela­tions étroites des Identitaires fran­çais avec le groupe anglais, qui s’était déplacé en masse pour la marche avor­tée « des cochons » à Lyon, en mai der­nier [12] ;

>l’uti­li­sa­tion impor­tante de Facebook parmi les deux grou­pes, l’un des moyens appa­rem­ment par lequel Breivik com­mu­ni­quait inter­na­tio­na­le­ment et sur­tout grâce auquel il a choisi les des­ti­na­tai­res de son docu­ment. On saura cer­tai­ne­ment pro­chai­ne­ment qui de nos petits iden­ti­tai­res lyon­nais l’a reçu.

Une stratégie médiatique

Enfin, ce qui rap­pro­che le plus Breivik des « Identitaires » c’est sa stra­té­gie média­ti­que uti­li­sant l’ensem­ble des tech­ni­ques de com’ qu’on peut appren­dre dans une Ecole de Commerce. Teaser, vidéo, stra­té­gie en réseaux sociaux, maî­trise de son image [13], com­mu­ni­ca­tion gra­phi­que et mar­quante, com­pré­hen­sion pré­cise du fonc­tion­ne­ment des jour­na­lis­tes et des jour­naux [14], notion d’événement, de buzz, etc. Rien ne manque à la pano­plie du serial killer mar­ke­teur, comme à celle du radi­cal hai­neux d’extrême-droite déguisé en petit citoyen inof­fen­sif amou­reux de son picrate. Ca tombe bien, ils ont des « concepts » qu’on peut faci­le­ment repren­dre : depuis la presse qui donne un for­mi­da­ble écho à un ras­sem­ble­ment ridi­cule à Lyon, jusqu’à l’assem­blée natio­nale et l’igno­ble apéro sau­cis­son-pinard isla­mo­phobe pour la partie voyante et décom­plexée, le reste se retrou­vant dans des textes de lois. Jusqu’au jour où le masque du concept tombe et que le monde entier voit clair dans ce jeu.

De Lyon, nous envoyons un salut fra­ter­nel et déter­miné à toutes les per­son­nes tou­chées par cette froide et machia­vé­li­que décla­ra­tion de guerre.

 

Partager cet article
Repost0
24 juillet 2011 7 24 /07 /juillet /2011 16:51

La ronde des réunions entre républicrates et démoblicains continue aux USA.


Chacun dans son rôle: Obama fait semblant de défendre des hausse d'impots pour les plus riches, les républicains hurlent qu'il faut en finir avec les aides sociales ( déja trés minime), Medicare et Medicaids.

Pour une analyse plus complete, c'est ici.

Sinon, pour un résumé rapide:

Les USA sont au bord de la cessation de paiement, ils doivent s

ouscrire de nouveaux emprunts pour  payer les salaires des fonctionnaires, etc. Le problème , c'est que le plafond de la dette ( 14 300 milliards, soit 96% du PIB) est atteint.

Pour le relever, il faut  un vote du congres.

Mais les républicains, qui y sont majoritaires, conditionnent leur accord a une politique de coupes radicales dans les programmes sociaux. Ils l'obtiendront, ça ne fait pas beaucoup de doutes, la question qui reste a déterminer, c'est a quelle sauce les prolos américains vont ils etre mangé.

Ne parlons pas des hausses d'impots pour les plus riches, "défendues" par Obama: les riches ont des comptables, des comptes a l'étranger bref pas trop de souci pour eux.

 

Pour lire la suite

link

Partager cet article
Repost0
24 juillet 2011 7 24 /07 /juillet /2011 16:47

Andre Gerin, un temps candidat aux "primaires" du PCF (l'expression est a la mode...)

Nous livre sa position sur "l'immigration". Pour cet ancien maire de Vénissieux de 1985 à 2009 et  député de la 14e circonscription du Rhône depuis 1993:

  «  La gauche a abandonné ces quartiers ; elle a abandonné les classes populaires, sa jeunesse. C’est donc l’abandon de notre culture, de notre identité de nos racines de nos valeurs fondamentales. La gauche a épousé les thèses du grand patronat avec ce discours irresponsable où il faudrait régulariser tous les sans-papiers, elle prône l’immigration comme le demandent Laurence Parisot et Christine Lagarde pour une main d’œuvre à bon marché. Non, l’immigration n’est pas une chance pour la France. C’est un mensonge entretenu depuis 30 ans. Oui c’est une chance pour le capitalisme financier, pour diviser, pour exploiter, pour généraliser l’insécurité sociale, exclure, ghettoïser des millions de familles et de jeunes français de la vie sociale et politique.  » http://www.blogandregerin.fr/2011_06/110620.html

 


Ca rappelle aussi le "produisons français" du PCF des années 80, mot d'ordre récemment repris par le groupuscule fasciste 3e Voie dans un autocolant.
Face a la crise, les thématiques nationale-sociale vont surement se multiplier. Ça incite a se souvenir qu'une bonne partie des forces du fascisme français lui sont venue des organisations de gauches, dans les années 30 ( PPF de Doriot issu du PCF de St DenisRNP de Marcel Déat issu en partie du courant Néo-Socialiste dans la SFIO...)

 

Lire la suite

link

Partager cet article
Repost0
28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 07:58

      Unique : poussé par les syndicats, le patron de l'Institut de la statistique s'est permis de corriger le ministre... 

gueant.jpg

 

"Contrairement à ce qu'on dit, l'intégration ne va pas si bien que ça : le quart des étrangers qui ne sont pas d'origine européenne sont au chômage, les deux tiers des échecs scolaires, c'est l'échec d'enfants d'immigrés."

Cette sentence n'émane pas d'un obscur homme politique mais du 1er flic de France, Claude Guéant. Des propos assénés sur Europe 1, le 22 mai. 
Curieusement, trois jours plus tard, le même Guéant sortait un chiffre sensiblement différent devant l'Assemblée nationale. "C'est vrai qu'il y a deux tiers des enfants d'immigrés qui se trouvent sortir de l'appareil scolaire sans diplôme".

Toujours la proportion de "deux-tiers", mais en parlant d'une donnée différente. 

Alors, qui croire ? Le premier Guéant... ou le second ? 

En réalité, aucun des deux ! 

Et c'est le très sérieux Institut national de la statistique (Insee) qui s'est chargé, lundi, de "corriger" le ministre. 
Fait rarissime - unique ? - , l'Insee, bien poussé par les syndicats de la maison, a sorti les bons chiffres... qui n'ont plus rien à voir avec ceux de Claude Guéant. 
"La proportion d'enfants d'immigrés parmi les élèves sortis sans qualification de l'enseignement secondaire peut être estimée à environ 16 % pour les enfants de familles immigrées. Si on y ajoute les enfants de familles 'mixtes', cette proportion passe à environ 22 %", explique ainsi l'Insee. 
L'Institut évoque une étude réalisée en 2005 et intitulée "Les immigrés en France" portant sur la scolarité dans l'enseignement secondaire des élèves entrés en sixième en 1995.
Dans ce document, les proportions d'élèves sortis sans qualification de l'enseignement secondaire sont ainsi de 10,7 % parmi les enfants de familles immigrées, 6,6 % parmi les enfants de familles "mixtes", 6,1 % parmi les enfants de familles non immigrées. 

Partager cet article
Repost0
17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 14:46

VENEZ EN VAL DE SUSE

Depuis trois semaines un rassemblement permanent résiste et persiste dans le territoire de la Maddalena, à Chiomonte, en Val de Suse.

Suite aux proclamations du ministre de l’Intérieur Maroni et aux provocations des bureaucrates piémontais du Parti Démocratique nous pouvons prévoir avec une certaine certitude qu’à partir du début de la semaine prochaine ils essaieront de nous virer pour installer le chantier de construction de la TAV (ligne de trains à grande vitesse). À ce propos nous renouvelons l’invitation à venir ici, pas seulement pour nous aider à défendre la terre et le futur de tous face aux attaques évoquées à haute voix par la droite et la gauche dans le parlement et à Turin ; mais aussi pour partager avec nous tout le reste.

Jusqu’ici, entre une alerte et l’autre, nous avons continué avec ce que nous avons toujours fait : nous confronter avec ceux qui viennent nous visiter, organiser des conférences, des concerts, des assemblées, des spectacles de théâtre, des visites guidées aux sites archéologiques dans les lieux intéressés par le projet TAV… De la même façon, nous ne renoncons pas à partager des repas et à pratiquer la convivialité.

Les gens de la Val de Suse sont incorrigibles, parfois même inconscients : mais c’est peut-être aussi pour cette raison que la résistance No-Tav est vue comme une sorte de bien commun à défendre, une richesse même pour beaucoup qui ne vivent pas dans la vallée. Bah, venez !

Si vous voulez venir dormir n’oubliez pas votre tente et votre sac de couchage… en ce qui concerne la bouffe, c’est la Val de Suse qui gère !

L’ASSEMBLÉE DE LA RÉPUBLIQUE LIBRE DE LA MADDALENA NO-TAV
Chiomonte, le 11 juin 2011.

Traduit de l’italien (Informa-Azione), Indymedia Paris, 15 juin 2011.

 

Plus d’infos sur :

http://it.wikipedia.org/wiki/NO_TAV
http://fr.wikipedia.org/wiki/Val_de_Suse

http://www.notav.eu/


Partager cet article
Repost0
15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 19:44

Aljuin2011Edito

- Racisme d’Etat

Pleins Feux

- Politiques migratoires : Big Brother à l’Olympe
- Racisme et discrimination : les luttes en cours
- Migrants tunisiens à Paris : La chasse aux harragas

Luttes

- Santé - social : « Notre santé en danger » tente l’unité
- Loi Bachelot : Les Yvelines aux avant-postes
- Hôpital public : Une mort sur ordonnance
- Antipatriarcat : Avant qu’elle ne hurle « non ! »
- Criminalisation politique : Aurore Martin - répression sans frontières
- Jussieu : PPP - pertes et profits à Paris VII
- Enseignement supérieur : Licence to kill à l’Université
- Dico antitechnocratique : Qu’est-ce que la technocratie ?

Syndicalisme

- Confédération paysanne : Vers un repli corporatiste
- Chroniques du travial aliéné : « c’est un flux continuel de misère »

Dossier spécial : Les vingt printemps d’Alternative libertaire

- Histoire d’AL
- Quelques jalons
- Avant AL : L’UTCL -de la tendance au réseau

International

- Blocus de Gaza : Les Gazaouis continuent d’attendre
- Maroc : Le mai rampant marocain
- Interview : De la saudade à la précarité
- Violences au Mexique : Tactique anti-narcotique
- Espagne : La jeunesse est dans la place

etc....

Partager cet article
Repost0
15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 07:20

 

                                         1406 chine sud emeutes travailleurs migrants inside        

 

    (De Pékin) Depuis vendredi dernier, la province du Guangdong, dans  le sud de la Chine, est le théâtre de violentes émeutes qui rassemblent des milliers de travailleurs migrants. C'est la dernière manifestation de la violence qui couve dans ce bassin industriel où les conditions de travail sont souvent déplorables.

 Pour déclencher un incendie, il suffit parfois d'une étincelle, et c'est ce qui semble s'être passé vendredi dans cette province méridionale où de violentes émeutes se sont prolongées tout le week-end.

C'est un incident banal qui a entrainé des manifestations de plusieurs milliers de personnes. Tout à commencé dans la ville de Xintang par une altercation entre un couple de vendeurs de rue originaires du Sichuan, et des « chengguan » (sorte de policiers municipaux détestés par beaucoup de Chinois, ndlr).

Désireux de déloger le couple, car la vente à la sauvette (bien que très répandue) est illégale, ils auraient violemment bousculé la femme, qui est enceinte, provoquant la colère de la foule alentour, et d'immenses manifestations qui se sont répétées chaque jour jusqu'à dimanche.

Selon le quotidien hongkongais South China Morning Post, des voitures de police auraient été détruites et des bureaux du gouvernement local saccagés vendredi et samedi soir. Et hier, malgré une présence policière renforcée, plus de 1000 personnes sont ressorties dans la rue et ont laissé libre cours à leur rage, et derrière eux, de nombreux véhicules retournés. (Voir la vidéo)

 Selon le site de Radio Free Asia, une radio financée par les Etats-Unis, 25 personnes seraient encore détenues par la police.

 Un contexte violent

   Cette irruption de violence n'est pas isolée, et dans les usines, les nombreux conflits du travail dégénèrent souvent. Rien que la semaine dernière, toujours dans le Guangdong, plusieurs centaines de migrants avaient manifesté devant le gouvernement central de la ville de Chaozhou                                                                                               Ils s'étaient rassemblés pour exprimer leur indignation après qu'un ouvrier qui réclamait des salaires impayés ait été grièvement blessé au couteau par les dirigeants de l'entreprise. Des centaines de policiers avaient été mobilisés pour calmer les manifestants, qui avaient également dans leur colère détruit plusieurs véhicules. Neufs personnes avaient été arrêtées.                                                                               Ces derniers jours à Xintang, des internautes ont affirmé que les autorités avaient déployé des véhicules militaires, bien que cette information n'ait pas pu être confirmée.

 Dans les usines, rien de nouveau

Les autorités doivent sortir les grands moyens pour calmer un malaise social profond chez les travailleurs migrants, qui s'était déjà exprimé il y a un an par une série de grèves et de manifestations.                                              Jeffrey Crothall, porte-parole de l'ONG China Labor Bulletin, basée à Hong Kong, explique :                                                « Le cas des deux vendeurs n'a été qu'une étincelle.Cela a servi à ces gens de prétexte pour exprimer leur frustration ».                                                                                                                                                                                                  Venus de campagnes pauvres pour travailler dans les bassins industriels du pays comme le Guangdong, les travailleurs migrants (les mingongs, « paysans-ouvriers ») sont les laissés pour compte par excellence du « miracle chinois ».                                                                                                                                                                                  Et même si l'année dernière, ils avaient réussi à obtenir des augmentations de salaire et, dans certains cas, une relative amélioration de leurs conditions de travail, leur situation reste peu enviable.

 Jeffrey Crothall précise :

« Ils ont des horaires de travail très lourds et souffrent de discriminations. 

Certes, grâce au manque de main d'oeuvre, les travailleurs ont gagné du pouvoir de négociation dans certains secteurs. Mais dans beaucoup d'endroits, ils sont encore très mal traités par leurs patrons, qui refusent souvent de les payer. Quant aux augmentations de salaires, de toutes façons leur effet a été largement amoindri par l'inflation ».

  Rien de bien neuf, donc, dans l'usine du monde, mais il semble bien que le gouvernement ait de plus en plus de mal à contenir la colère de son peuple, malgré le fait que le budget alloué à la sécurité intérieure soit désormais supérieur à celui de la défense.

 

 

Partager cet article
Repost0

Nous contacter

montpellier@
alternativelibertaire.org

Qui sommes nous ?

Blog du Collectif Alternative libertaire (CAL) de Montpellier

AL34

 Nous sommes des militants et militantes anarchistes révolutionnaires et

communistes libertaires vivant et travaillant sur Montpellier et son département.


Fondée en 1991, AL fonctionne sur un mode fédéraliste et autogestionnaire. L’organisation

est constituée d’une fédération de groupes locaux,


Retour à la page d'accueil

Agenda militant

Nous y serons

MANIFESTATION INTER-REGIONALE ANTIFASCISTE
MONTPELLIER    => DIMANCHE 6 AVRIL
RENDEZ VOUS A 13H A PLAN CABANES
(TRAM 3, ARRET PLAN CABANES)

Articles Par Catégories