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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 07:45
Dossier : Que fait la Gauche palestinienne ? Haïti : derrière les catastrophes ; Violences policières : la répression préventive ; Identité nationale : Suppression du ministère de la honte ; La brève autogestion de Philips Dreux ; CGT : L’après congrès fédéral ; Les grévistes sans papiers de Ménilmontant en force ; Après Copenhague : (...)


Dossier spécial
- Que fait la gauche palestinienne ?

Pleins feux
- Edito : Haïti : derrière les catastrophes
- 42 annuités : Nous ne battrons pas en retraite
- Violences policières : la répression préventive

Luttes
- Grève du 21 janvier : Et une de plus…
- Identité nationale : Suppression du ministère de la honte
- Licenciements : La brève autogestion de Philips Dreux
- Interpol : A la rescousse de la République islamique

Social
- Orléans : l’IVG serait-elle de trop ?
- FSU : Dur, dur de s’émanciper
- CGT : L’après congrès fédéral
- Solidarité : Les grévistes sans papiers de Ménilmontant en force
- Marseille : des quartiers qui se rebiffent
- Débat : L’islamophobie, une forme de racisme

Ecologie
- Après Copenhague : Changer le système, pas le climat

Antipatriarcat
- Homoparentalité : Quelle lutte pour quelle reconnaissance ?

Idées
- Taguieff, Corcuff et Cie : le spectre du complot

International
- Haïti : Il n’y a pas de « malédiction »
- Haïti : Après deux siècles d’impérialisme
- Espagne : La CGT ne sous-traite pas
- Communisme libertaire : Rencontre des organisations européennes

Histoire
- Février 1920 : La grande grève du rail ébranle la CGT
- Nécrologie : Daniel Bensaïd

Culture
- Critique sociale : La Culture du nouveau capitalisme, par Richard Sennett
- Histoire : Asturies 1934, une révolution inconnue, brochure des comités syndicalistes révolutionnaires
- Graphisme : Le A cerclé, la véridique histoire d’un symbole, ouvrage collectif
- Musique : Interview de Pizko MC, artiste Rap
- Classiques de la subversion : Rosa Luxemburg, Introduction à l’économie politique (1920)


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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 11:53
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25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 17:05
Communiqué de l'Union Locale CNT de Monpellier:



logo-chat-cnt-cercle.jpg

L'Union Locale CNT de Montpellier considère que la Mairie de Montpellier est responsable d'une discrimination syndicale à son encontre. En effet, depuis notre première demande officielle en décembre 2007, la mairie de Montpellier n'a jamais répondu favorablement à notre demande de local syndical, évoquant même des arguments faux et contradictoires.
A ce jour, nos syndicats montpelliérains, affiliés à la Confédération Nationale du Travail, ne disposent d'aucun local, contrairement à TOUTES les autres confédérations syndicales. C'est une entrave à l'exercice du droit syndical que la mairie (PS) de Montpellier nous inflige.
Afin de bien comprendre les motifs de notre affirmation, voici une chronologie des faits.
Nous précisons que nous tenons à disposition de qui voudra tous les courriers que nous
avons envoyé en recommandé avec accusé de réception ainsi que les réponses de la
mairie.
  16 décembre 2007 : première demande de local par le syndicat CNT Éducation 34

– 18 février 2008 : sans réponse de la mairie, seconde demande par le syndicat CNT
Éducation 34
– 29 février 2008 : première réponse de la mairie, par l'intermédiaire de M. Fleurence,
adjoint au maire, qui affirme ne pouvoir octroyer de local aux syndicats professionnels
non confédérés
– 8 mai 2008 : troisième demande en précisant que nous sommes bien un syndicat
professionnel confédéré, comme cela est spécifié dans nos statuts enregistrés en mairie
– 9 octobre 2008 : la mairie nous répond « Les municipalités ont pour seule obligation de
loger les structures interprofessionnelles, à savoir les unions locales des
confédérations syndicales »
– 17 décembre 2008 : nous déposons en mairie les statuts de l'union locale CNT
Montpellier. Le dépôt est validé
– 14 janvier 2009 : nous renouvelons notre demande au nom de l'Union Locale CNT
Montpellier, nous mettant ainsi en conformité avec les volontés de la mairie
– 29 janvier 2009 : lors de la manifestation interprofessionnelle, M. Fleurence, alors
premier adjoint, nous affirme par oral que la Mairie dispose de locaux mais en dehors de
la Maison des Syndicats
– 03 mars 2009 : contacté par téléphone, M. Fleurence commence par dire qu'il n'y a pas
de local disponible. Puis il conclut par un refus catégorique de nous octroyer un local en le
justifiant par : « vous, vous ne négociez rien ! »
Au delà de l'affirmation fantaisiste de M. Fleurence donnée par téléphone, nous ne comprenons pas le revirement de la mairie qui affirme le 9 octobre 2008 être tenue à donner un local aux Unions Locales puis qui refuse ensuite lorsque nous en faisons la demande à ce titre. Pour finir, en date du 9 mars 2009, nous recevons un dernier courrier de la mairie refusant cette fois de nous attribuer un local faute de place et de moyens financiers ! Il est évident que la mairie dispose de locaux mais qu'elle ne souhaite pas les prêter à la CNT. Nous ne pouvons donc pas exercer nos droits élémentaires en tant que syndicalistes : tenues de réunions, permanences, ligne téléphonique, archivage de documents, etc. Chaque syndicat doit disposer des mêmes droits !
Pour information, la mairie (UMP) de Nîmes a octroyé en 2008 un local à la CNT. Nous demandons donc à Mme Mandroux qu'elle se positionne en tant que maire de Montpellier, sur le refus porté par son premier adjoint de nous octroyer un local syndical.
                                                           UL CNT Montpellier - 9 mars 2009

                      Union Locale CNT Montpellier
                      c/o La Mauvaise Réputation
                      20 rue Terral 34000 Montpellier
                      ulmontpellier@cnt-f.org
                      06.78.88.82.37

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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 16:02

Wintek-manifestations_01-540x405
Deux mille employés de l’usine Wintek Corp ont déclenché une grève violente la semaine dernière pour protester contre des décès suspects attribués à l’exposition à des substances toxiques.Imprimer ce texte Imprimer ce texte

L’information a été rapportée par le site China Daily, selon lequel  2 000 salariés de Wintek Corp, le sous-traitant d’Apple qui lui fournit les écrans tactiles de l’iPhone, s’en sont pris à des installations de l’usine. Ils entendaient protester après la mort de quatre travailleurs qui auraient été exposés aux vapeurs d’hexane, un solvant très puissant employé pour nettoyer la surface des écrans tactiles et qui attaque le système nerveux.

Les autorités locales ont semble-t-il mené une enquête et affirmé qu’aucun décès n’était répertorié, provoquant l’ire des salariés de Wintek. Ces derniers évoquent également la surcharge de travail mal rétribuée. On ne sait pas encore si la production de l’iPhone pourrait être affectée par cette grève.

Ce n’est pas la première fois que des fabricants chinois travaillant pour Apple sont mis en cause pour les conditions de travail de leurs salariés. Selon un audit réalisé l’année dernière par la firme américaine, 45 des 83 usines chinoises fabricant des iPhone et des iPod ne payaient pas les heures supplémentaires à leur taux légal en 2008. (Eureka Presse)

ZDNet France. Publié le 19 janvier 2010

via http://dndf.org/

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22 janvier 2010 5 22 /01 /janvier /2010 01:26
Ci dessous un article du monde, traitant du retour en force des revendications salariales, qui effraie le pouvoir. En atendant d'abolir le salariat...


Les salaires redeviennent un sujet de conflit social Alors que la sortie de crise se confirme, le gouvernement surveille de près l’évolution du climat social. Ce n’est pas tant la situation dans le secteur public qui l’inquiète. La journée d’action des fonctionnaires, jeudi 21 janvier, à l’appel de la CGT, de la FSU et de Solidaires contre les suppressions de postes n’impressionne guère le ministre de la fonction publique. Eric Woerth s’est dit déterminé, mercredi 20 janvier, à “poursuivre la diminution du nombre des fonctionnaires” en citant l’exemple de l’administration fiscale, “qui marche infiniment mieux qu’il y a quelques années avec moins de fonctionnaires”.Imprimer ce texte Imprimer ce texte La situation dans le privé est jugée plus sensible : comme à chaque fois que la croissance revient, les revendications salariales repartent, alors que les chiffres du chômage restent mauvais. Toutes les deux semaines, le ministre du travail, Xavier Darcos, reçoit une synthèse sur l’actualité sociale. Elle signale sur la période fin 2009 – début 2010 “une forte activité sur le champ des conflits collectifs de nature très différente”. Cette note d’une quarantaine de pages relate l’activité des directions régionales du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle et rassemble les informations recueillies par les inspections du travail. La synthèse, au départ trimestrielle, est devenue bi-mensuelle depuis que Xavier Darcos s’est installé Rue de Grenelle en juin 2009. Elle est transmise pour information à l’Elysée. Parmi les conflits recensés, un certain nombre portent sur les suppressions d’emplois et les demandes d’indemnité. C’est le cas à l’aéroport de Brest, dans une clinique en Poitou-Charentes ou dans le ramassage des déchets à Mayotte. D’autres ont trait à la réorganisation du travail comme dans un Carrefour de Bretagne ou une biscuiterie dans la Meuse. Mais les directions du travail constatent aussi que “les revendications salariales mobilisent fortement”. Et de citer l’exemple des transports urbains à Rennes, d’une clinique en Auvergne, du casino d’Amnéville en Moselle, d’une usine d’incinération dans le Finistère, de Total en Aquitaine, ou encore des activités portuaires en Guyane. “Crispation sur la paye” Les syndicats confirment la tendance et cherchent à la mettre en scène. Jean-Claude Mailly (FO) annonce “la remontée des revendications salariales” et l’Hebdo de Force ouvrière en date du 13 janvier titre : “Crispation sur la paye”. Le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque estime que “le gouvernement a donné un signe de modération salariale avec la très faible augmentation du smic (+ 0,5 % au 1er janvier) et que cela va se traduire socialement”. Même son de cloche à la CGT où l’on estime que les actions nationales dans le secteur bancaire ou chez les routiers, fin 2009, annonçaient la couleur. Dans les régions, des mobilisations, souvent très brèves, surgissent… Chez Borgers à Saint-Quentin (Aisne), une entreprise de textile pour l’automobile de 200 salariés, la bataille a porté sur la suppression d’une prime de fin d’année de 500 euros, “pour cause de crise”, a dit la direction. Après trois jours de grève, la direction est revenue sur sa décision, accordant une prime de 600 euros et le paiement des jours de grève. Dans le Finistère, ce sont les salariés d’une société d’incinération, sur trois sites différents, Brest, Briec et Concarneau qui ont fait grève. Marc Hébert, secrétaire départemental FO, évoque aussi des entreprises de moins de dix salariés, un abattoir à Quimper ou une serre qui produit des roses à Kerlouan. “Souvent le déclencheur c’est les conditions de travail, avec l’actualité des questions de stress, mais la question des salaires arrive rapidement dans les mouvements, ça grogne parce que c’est de plus en plus difficile”, explique-t-il. le pouvoir d’achat n’a pas reculé en 2009, il risque de souffrir d’une remontée de l’inflation en 2010, du fait de la hausse des prix du pétrole et des matières premières. A l’automne déjà, une note d’Entreprise & Personnel, un organisme qui réunit les directions de ressources humaines des grandes entreprises françaises, annonçait le risque d’une remontée des conflits salariaux “au fur et à mesure que beaucoup de salariés se sentiront rassurés sur leur emploi”. Cette note prévoyait en conséquence “des négociations salariales périlleuses”. De fait, du côté patronal, on souligne que la crise n’est pas finie. “Je ne vois pas comment nos entreprises pourraient accorder des augmentations de salaires compte tenu de leurs difficultés de trésorerie”, fait valoir Jean-françois Roubaud, le président de la CGPME. Rémi Barroux Article paru dans l’édition du 22.01.10 LE MONDE | 21.01.10 | 13h58 • Mis à jour le 21.01.10 | 16h55
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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 13:41


AP | 20.01.2010 | 12:22

Le tribunal de la petite ville d’Amfissa a ajourné à vendredi le procès de deux policiers poursuivis pour la mort d’un adolescent, dont la mort avait déclenché de violentes émeutes dans toute la Grèce fin 2008.

A l’ouverture des débats mercredi, sous très haute sécurité par crainte de nouvelles manifestations violentes, les juges ont accepté ce report en raison de l’absence d’un des principaux avocats de la défense.

Les deux policiers sont poursuivis l’un pour homicide volontaire et l’autre pour complicité dans la mort d’Alexandros Grigoropoulos, lycéen de 15 ans, tué par balles le 6 décembre 2008 à la suite d’un affrontement avec un groupe de jeunes dans le quartier d’Exarchia, en plein centre d’Athènes.

Dans les heures qui avaient suivi sa mort, un vaste mouvement de protestation avait débuté, les manifestants, la plupart pacifiques, dénonçant les violences policières et le gouvernement. Des violences urbaines avaient également éclaté dans la capitale, menées par une frange extrémiste, les émeutes gagnant plusieurs dizaines de villes du pays, où elles avaient fait rage pendant quinze jours.

Les policiers affirment avoir agi en état de légitime défense et que le tir qui a tué le jeune homme était un tir d’avertissement, en l’air et qui ne le visait pas.

Les autorités grecques ont choisi de délocaliser le procès dans le centre du pays, dans la petite ville montagneuse d’Amfissa, à environ 200 km à l’ouest d’Athènes.

Et ce pour raisons de sécurité, craignant de nouvelles manifestations de la part de groupuscules d’extrême gauche, chefs de file des violences urbaines qui ont secoué le pays après la mort de l’adolescent.

Des membres des forces spéciales étaient donc déployés dans le palais de justice d’Amfissa, où quelque 800 policiers avaient été dépêchés.

Environ 800 personnes, la plupart venues par bus de toute la Grèce, ont manifesté pacifiquement devant le tribunal, scandant des slogan hostiles à la police, et à ceux qui les arment, sous une banderole "Etat coupable".

Quelques affrontements mineurs ont ensuite opposé les forces de l’ordre à un groupe d’environ 200 manifestants, principalement des anarchistes, sans blessés ni interpellations.

La famille de la victime avait à plusieurs reprises réclamé que le procès ait lieu à Athènes. Mercredi, Alexandros Katsantonis, un avocat de la famille, a estimé une nouvelle fois que le choix d’Amfissa posait des "obstacles" au procès. "Comment 40 témoins, dont des mineurs, peuvent-ils faire le voyage d’Amfissa deux fois par semaine pour le procès ?", a-t-il demandé.

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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 23:00


Fabrègues (Hérault) : Il échappe à la Paf avant d’être arrêté par les gendarmes

Midi Libre, jeudi 7 janvier 2010

Hier, vers 14 h 30, et alors qu’il était transféré du centre de rétention de Toulouse jusqu’au port de Marseille, un jeune homme, âgé d’une vingtaine d’années et en situation irrégulière sur le territoire, a faussé compagnie à ses accompagnateurs, des fonctionnaires de la Police aux frontières (Paf). C’est lors d’un arrêt pour satisfaire un besoin naturel, sur l’aire de l’A 9 de Fabrègues, que le garçon a bousculé l’un des policiers (n’étant pas en garde à vue, il n’était donc, logiquement, pas menotté), avant de traverser l’autoroute et de prendre la clé des champs. Prévenue, la compagnie de gendarmerie de Castelnau a alors déployé plusieurs patrouilles dans le secteur.

Une manoeuvre qui s’est rapidement révélée payante : vers 15 h 40, le fuyard a été appréhendé en bordure de la Départementale 113, reliant Saint-Jean-de-Védas à Sète. L’homme a ensuite été remis aux policiers qui ont pu poursuivre leur route jusqu’à la cité phocéenne.

 

La prochaine sera la bonne...

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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 22:39
Lu sur http://endehors.org:
Jean-Marc Rouillan pourrait être transféré au Centre National d’Observation (CNO) de Fresnes le 31 janvier 2010. Prévue par la loi, cette mesure déterminera si l’ancien militant d’Action Directe est… « dangereux » !

 Depuis le 27 octobre dernier, Jean-Marc Rouillan est incarcéré au centre de détention de Muret, près de Toulouse. Atteint par une grave maladie rare et évolutive, le syndrome de Chester-Erdheim, il est sans soins depuis de nombreux mois. Un scandale qui a conduit, en décembre, Jean-Marc Rouillan à porter plainte pour non-assistance en danger. Sans suite.

 Au pays de l’arbitraire, passons sur le fait que Jean-Marc Rouillan a terminé sa peine de sûreté en 2005. Passons sur le fait que Jean-Marc Rouillan devrait pouvoir bénéficier de la loi du 4 mars 2002, dite loi Kouchner, et obtenir une suspension de peine pour raisons médicales. Passons sur le fait que, jusqu’au piège médiatico-politique qui a suivi la fameuse interview à L’Express, Jean-Marc Rouillan a pu bénéficier sans encombre d’une semi-liberté entre décembre 2007 et octobre 2008 en travaillant aux éditions Agone, à Marseille. Passons sur le fait que Jean-Marc Rouillan a adhéré à un parti légal, le NPA. A l’évidence, tout ceci ne suffit pas pour libérer l’écrivain insoumis. « Vous êtes devenu dangereux par les mots », lui a déclaré un représentant de l’Etat qui réclame repentance et reniement.

 Au pays de l’arbitraire, Jean-Marc Rouillan est loin de voir le bout du tunnel. La loi du 25 février 2008 relative à la rétention de sûreté rend obligatoire l’avis d’une commission pluridisciplinaire lorsqu’une personne condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité fait une demande de libération conditionnelle. Cette commission est composée d'un président de chambre à la cour d'appel, d’un représentant du préfet de région, d’un représentant du directeur interrégional des services pénitentiaires, d'un expert psychiatre, d'un expert psychologue, d'un représentant d'une association nationale d'aide aux victimes et d'un avocat, membre du conseil de l'ordre. Cette commission doit demander le placement du prisonnier pour une durée d'au moins six semaines, dans un service spécialisé chargé de l'observation des personnes détenues aux fins d'une évaluation pluridisciplinaire de dangerosité. Durant cette période le détenu sera « auditionné » par un directeur de la prison, un médecin du travail, un représentant du service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation, un psychologue et deux psychiatres.

 Ensuite, le CNO de Fresnes rendra son rapport à la commission pluridisciplinaire qui transmettra un avis favorable ou défavorable à un juge. Ce juge examinera alors la demande de libération. Cela peut encore prendre des semaines… ou des mois. Pendant tout ce temps, il n’est pas dit que Jean-Marc Rouillan pourra être vu par le seul spécialiste français du syndrome de Chester-Erdheim qui se trouve pourtant à Paris, à la Pitié Salpétrière. C’est le SEUL examen dont Jean-Marc Rouillan a impérativement besoin. Histoire de rappeler que sa maladie n’est pas du cinéma et que des soins immédiats sont indispensables.

 Deux pétitions circulent pour demander la libération de Jean-Marc Rouillan et de Georges Cipriani qui déposera une nouvelle demande de semi-liberté début février. En France, en Belgique, en Allemagne, des collectifs se mobilisent. Une banderole a été déployée le 10 janvier à Berlin à l’occasion de la manifestation annuelle en l'honneur de Rosa Luxembourg et de Karl Liebknecht. Des projections de films, des débats, des concerts sont prévus à Strasbourg, Grenoble, Dijon, Paris, Le Havre, Angers, Bordeaux, Saint-Etienne, Toulouse, Tours… « Nous ne demandons ni sympathie, ni adhésion à ce qu’a été Action Directe, mais simplement que les principes d’un Etat qui se proclame laïque et démocratique soient appliqués », expliquent les comités de soutien à Georges Cipriani et à Jean-Marc Rouillan.
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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 13:48
Petite info, juste comme ça, évidemment, y a pas a faire comme si on s'en doutait pas, mais quand meme: y en a qui se font plaisir...
Tony Blair va prendre un rôle de conseiller chez LVMH

Il s'agit du troisième poste de consultant de l'ex-Premier ministre britannique, actuel représentant du Quartet au Proche-Orient.

Tony Blair (Reuters)

Tony Blair (Reuters)

L'ancien Premier ministre britannique, Tony Blair, va prendre un rôle de conseiller dans l'entreprise du Français Bernard Arnault, LVMH, apprend-on mardi 12 janvier sur le site du quotidien britannique Telegraph. Le journal, qui cite une source proche de Tony Blair, confirme que les négociations entre l'entreprise de luxe et l'actuel représentant du Quartet au Proche-Orient, sont bien avancées mais que rien n'est encore signé. Le Telegraph évoque un salaire "à six chiffres" pour ce futur emploi.
Ce poste de conseiller ne sera pas le premier détenu par Tony Blair. En effet, ce dernier cumule déjà des fonctions de consultant chez JP Morgan Chase et chez Zurich Financial. Ajouter à cela des interventions publiques dont la rémunération se compte en dizaines de milliers de livres sterling, le salaire global de Tony Blair depuis qu'il a quitté Downing Street il y a deux ans et demi est estimé à 15 millions de livres. Un chiffre qui fait jaser outre-Manche.

"Cela compromet le gouvernement"

Le Telegraph cite la réaction du libéral-démocrate, Norman Lamb, qui critique les liens de Tony Blair avec les milieux d'argent. "Si un ministre sait qu'en entretenant une relation proche alors qu'il est en poste, il pourra en bénéficier par la suite, cela compromet le gouvernement", déclare-t-il. Les liens de l'ex-Premier ministre avec le monde des affaires ont, notamment sa relation avec Bernard Arnault, ont souvent été décriées. Alors qu'il venait de quitter le gouvernement, la famille Blair avait séjournée en Méditerranée sur le yacht de Bernard Arnault. Auparavant, des séjours privilégiés des enfants Blair chez l'un des hommes le plus riche de France avait déjà défrayé la chronique dans les médias britanniques.
(Nouvelobs.com)

A mettre en parallèle avec l'excellent film de  Warren Beatty, avec Kimberly Deauna Adams et Warren Beatty lui-même, "BULWORTH".
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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 09:37
Le texte qui suit est issu du site mondialisme.org
Il s'agit d'un collectif de revue et de groupes communistes non léninistes.
L'objet du texte est d'analyser la transformation des dettes privées, contractées par les banques et les patrons, en dettes publiques par le biais de l'Etat, et les conséquences de ces "transformations"...



« Si les démocrates exigent la régulation de la dette publique, les ouvriers doivent exiger la banqueroute de l’ État. » (Karl Marx, 1ère Adresse du Comité de la ligue des communistes,1850.)




C’est par la transformation des dettes privées en dettes publiques, à coup de milliards de dollars, d’euros, de yens… que la croissance économique est tant bien que mal maintenue. Ce qui n’annule pas l’élimination des surcapacités de production à l’échelle mondiale. L’industrie automobile est l’exemple le plus frappant de cette situation où nous assistons à une redistribution des cartes à l’ échelle mondiale, la zone Asie-pacifique prenant en apparence l’ascendant sur les anciennes implantations de cette industrie. Bien que cette zone, est elle aussi en état de « surchauffe » c’est-à-dire en surcapacité .

Tous les États, de plus en plus en déficits, commencent depuis quelques mois à lever des emprunts sur les marchés financiers, pour financer les mesures anti-crise. Nous allons voir bientôt des masses d’obligations et de bons du trésor se déverser sur les places financières, et ces mêmes places financières exigeant que l’argent rapporte de l’argent, entrer dans l’angoisse dès qu’un État se trouvera en difficulté sur sa dette. Nous venons de nous en rendre compte, quand Dubaï n’était plus en mesure de régler ses dettes. De même pour la Grèce, selon l’ OCDE sa dette publique pour cette année est de 75,3% du PIB c’est-à-dire 300 milliards d’ euros, qui devrait atteindre 89,3% en 2010. Les agences de notation viennent de déclasser ce pays, bientôt considéré en cessation de paiement.

Lire la suite…

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