Un article de la presse bourgeoise sur le soutien de l'extreme droite française à Aube Dorée, ces rats d'égout dénoncent une nouvelle affaire Méric en Grèce.
Deux militants de l'extrême-droite française, Alexandre Gabriac et Yvan Benedetti, se sont indignés ce samedi de l'arrestation du chef du parti néonazi grec Aube dorée et de plusieurs de ses membres. Ils y voient "une nouvelle affaire Méric".
Alexandre Gabriac de feu les Jeunesses nationalistes et Yvan Benedetti de feu l'Oeuvre française se sont indignés samedi du coup de filet au sein du parti grec Aube doré (photo d'illustration).
Du soutien au delà des frontières hélleniques. Les militants d'extrême droite Alexandre Gabriac et Yvan Benedetti ont qualifié l'arrestation samedi de leurs "camarades" du parti néonazi grec de l'Aube dorée de "répression scandaleuse", lors d'une conférence de presse samedi soir à Grenoble.
"Cette répression scandaleuse qui fait fi du droit grec, s'apparente à un coup de force (...) dans un pays livré aux bandes gauchisantes", a déclaré Yvan Benedetti, ancien président du groupuscule d'extrême droite, l'Oeuvre française, en marge d'une réunion de militants se réclamant "nationalistes".
"Le gouvernement grec a calqué la France. Il a vu qu'il n'y avait pas énormément de réactions quand on tentait de réduire la liberté d'expression", a ajouté Alexandre Gabriac, ex-président des Jeunesses nationalistes dont le mouvement ainsi que celui de Yvan Benedetti ont été dissous en juillet sur décret présidentiel.
"Une nouvelle affaire Méric"
Samedi les autorités grecques ont arrêté Nikos Michaloliakos chef historique du parti néonazi Aube dorée et plusieurs députés dont étaient proches les Jeunesses nationalistes fondées par Alexandre Gabriac. Le vaste coup de filet a été lancé après le meurtre d'un musicien antifasciste qu'Alexandre Gabriac a qualifié de "pseudo-agression", estimant que le meurtrier, un militant de l'Aube dorée, avait agi pour "se défendre".
"La répression nous soude entre camarades européens", a ajouté Alexandre Gabriac qui pour l'occasion portait un tee-shirt à l'effigie de l'Aube dorée. Le militant a qualifié ces arrestations de "nouvelle affaire Méric" faisant référence au décés du militant d'extrême gauche Clément Méric lors d'une rixe avec la Troisième Voie, mouvement d'extrême droite dissous lui aussi. La réunion devait rassembler une centaine de personnes selon les organisateurs, qui appellent à "une révolution nationale" afin de combattre "la dictature socialiste".
Les deux groupuscules d'extrême droite ont déposé des recours en référé suspensif devant le Conseil d'Etat afin d'obtenir l'annulation de leur dissolution. Leur requête doit être examinée le 21 octobre.
Deux militants de l'extrême-droite française, Alexandre Gabriac et Yvan Benedetti, se sont indignés ce samedi de l'arrestation du chef du parti néonazi grec Aube dorée et de plusieurs de ses membres. Ils y voient "une nouvelle affaire Méric".
Alexandre Gabriac de feu les Jeunesses nationalistes et Yvan Benedetti de feu l'Oeuvre française se sont indignés samedi du coup de filet au sein du parti grec Aube doré (photo d'illustration).
AFP PHOTO / MIGUEL MEDINA
Du soutien au delà des frontières hélleniques. Les militants d'extrême droite Alexandre Gabriac et Yvan Benedetti ont qualifié l'arrestation samedi de leurs "camarades" du parti néonazi grec de l'Aube dorée de "répression scandaleuse", lors d'une conférence de presse samedi soir à Grenoble.
"Cette répression scandaleuse qui fait fi du droit grec, s'apparente à un coup de force (...) dans un pays livré aux bandes gauchisantes", a déclaré Yvan Benedetti, ancien président du groupuscule d'extrême droite, l'Oeuvre française, en marge d'une réunion de militants se réclamant "nationalistes".
"Le gouvernement grec a calqué la France. Il a vu qu'il n'y avait pas énormément de réactions quand on tentait de réduire la liberté d'expression", a ajouté Alexandre Gabriac, ex-président des Jeunesses nationalistes dont le mouvement ainsi que celui de Yvan Benedetti ont été dissous en juillet sur décret présidentiel.
"Une nouvelle affaire Méric"
Samedi les autorités grecques ont arrêté Nikos Michaloliakos chef historique du parti néonazi Aube dorée et plusieurs députés dont étaient proches les Jeunesses nationalistes fondées par Alexandre Gabriac. Le vaste coup de filet a été lancé après le meurtre d'un musicien antifasciste qu'Alexandre Gabriac a qualifié de "pseudo-agression", estimant que le meurtrier, un militant de l'Aube dorée, avait agi pour "se défendre".
"La répression nous soude entre camarades européens", a ajouté Alexandre Gabriac qui pour l'occasion portait un tee-shirt à l'effigie de l'Aube dorée. Le militant a qualifié ces arrestations de "nouvelle affaire Méric" faisant référence au décés du militant d'extrême gauche Clément Méric lors d'une rixe avec la Troisième Voie, mouvement d'extrême droite dissous lui aussi. La réunion devait rassembler une centaine de personnes selon les organisateurs, qui appellent à "une révolution nationale" afin de combattre "la dictature socialiste".
Les deux groupuscules d'extrême droite ont déposé des recours en référé suspensif devant le Conseil d'Etat afin d'obtenir l'annulation de leur dissolution. Leur requête doit être examinée le 21 octobre.